Je ne crois pas avoir jamais cité François MITTERRAND, pourtant riche de citations au XXe siècle, auparavant.
C'est peut-être en raison de la sincérité, de l'émotion vraie de cette citation là, que je le fais.
Également parce qu'il arrive que l'on jette toujours, un quart de siècle plus tard, l'honneur d'un homme aux chiens avant même qu'il n'ait quitté ses fonctions, fussent-elles grandes ou humbles.
Alors oui, je cite François MITTERRAND, pour prendre date, pour que l'on s'en souvienne.
Je le dédie à nos fonctionnaires anciens et honnêtes, qui finissent leur carrière en étant restés fidèles à leurs convictions du premier jour de leur travail au service du public.
Et un en particulier, que je connais et apprécie depuis plus de dix ans.
Depuis 2010 plus de cent citations, pour garder la bonne humeur même en week-end...
jeudi 23 juin 2016
samedi 18 juin 2016
Ils n'ont pas vécu longtemps
Une phrase simple d'un ancien mécanicien devenu général dans l'armée Russe, qui peut s'appliquer à ces deux policiers français récemment assassinés comme aux 42 pilotes du Régiment de Chasse "Normandie-Niemen" tombés au champ d'honneur durant la seconde guerre mondiale.
Le monument aux morts du "Neu Neu" à Nice |
La phrase peut servir aussi à bien des formations qui rendent de grands services, et que l'on fait disparaitre avec toujours de grandes justifications stratégiques... mesquinement comptables. Jusqu'à ce que l'on se trouve obligé de revenir en arrière, à grands frais, devant l'échec.
Un monument existe, à Nice, à la gloire de l'un des chefs de ce régiment célèbre. Signe des temps: Inauguré la semaine dernière, il a été "vandalisé" dans les 48 heures qui ont suivi...
![]() |
Le monument Normandie-Niemen. Face général DELFINO |
"Pour que l'esprit des morts survive dans la mémoire des vivants" m'a dit l'Adjoint au Maire du Territoire, Monsieur Jean-Marc GIAUME.
Un de ces élus dont je parlais récemment; ceux qui ne vous bousculent pas pour passer devant vous dès qu'il y a une caméra à l'horizon, mais qui œuvrent avec conviction et dans la durée, pour maintenir et embellir le cadre de vie des administrés.
Il y a en France des gens qui ne respectent rien.
Il y a aussi ces gens qui patiemment agissent; pour que notre mémoire collective des sacrifices d'hier éclaire celle des sacrifices présents et futurs.
Pour que vive la France.
mardi 14 juin 2016
Assassinat d'un couple de policiers le 13 juin 2016
“Ne laissez jamais vos peurs vous empêcher de faire ce que vous savez juste” – Aung San Suu Kyi
Avec tout ma sympathie pour deux orphelins, dont un de trois ans.
Avec le vœu que cet assassinat d'un couple de policiers par un djihadiste ou prétendu tel réveille notre pays, afin que sa réaction soit à la hauteur de l'enjeu. Afin que nous prenions tous conscience.
Cet assassinat n'est pas "l'affaire de la Police", c'est l'affaire de notre Nation.
Il est temps que "le goût du fer" quitte notre bouche.
Didier CODANI
jeudi 9 juin 2016
dimanche 5 juin 2016
Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie... à Verdun
Avec un temps de réflexion, je reviens sur la commémoration de l'une des plus meurtrières dans les grandes batailles du XXe siècle: Verdun.
Nous étions tout juste rescapés "in extremis" d'un concert de rap.
Presque soulagés de n'avoir que quelques discours sur la "paix" pas toujours réussis à subir.
Mais le lobby "culturel", que je ne peux même pas qualifier de "gauchiste", car ce serait insulter les vrais gauchistes que de les assimiler à ça; avait gardé en réserve le clou du spectacle, le clou du cercueil: Une course à pied au milieu des tombes, au son des Bidons du Bronx.
Nos acculturés du mondialisme ne pouvaient pas respecter ceux qui ont donné leur vie pour la patrie, qu'ils soient Français ou Allemands, qu'importe. Il fallait, sous couvert de commémorer leur sacrifice, les insulter, les mépriser, à la face de la France entière; pour ne pas parler de l'Europe et du Monde, puisque bien entendu - cela faisait partie du plan - ces images ont été relayées partout.
Je n'incrimine pas les jeunes, à qui les organisateurs ont lavé le cerveau (car qui peut sérieusement penser au respect des morts en courant sur des tombes ?), ni même ces marteleurs de futs de pétrole qui eux ont probablement été payés, à moins qu'ils aient cru que cela serait bon pour leur "image"...
Nous étions tout juste rescapés "in extremis" d'un concert de rap.
Presque soulagés de n'avoir que quelques discours sur la "paix" pas toujours réussis à subir.
Mais le lobby "culturel", que je ne peux même pas qualifier de "gauchiste", car ce serait insulter les vrais gauchistes que de les assimiler à ça; avait gardé en réserve le clou du spectacle, le clou du cercueil: Une course à pied au milieu des tombes, au son des Bidons du Bronx.
Nos acculturés du mondialisme ne pouvaient pas respecter ceux qui ont donné leur vie pour la patrie, qu'ils soient Français ou Allemands, qu'importe. Il fallait, sous couvert de commémorer leur sacrifice, les insulter, les mépriser, à la face de la France entière; pour ne pas parler de l'Europe et du Monde, puisque bien entendu - cela faisait partie du plan - ces images ont été relayées partout.
Je n'incrimine pas les jeunes, à qui les organisateurs ont lavé le cerveau (car qui peut sérieusement penser au respect des morts en courant sur des tombes ?), ni même ces marteleurs de futs de pétrole qui eux ont probablement été payés, à moins qu'ils aient cru que cela serait bon pour leur "image"...
Je dénonce simplement cette volonté captieuse et spécieuse de dégrader sous couvert d'honorer.
Sans aucune idée ou arrière-pensée politique en ce qui me concerne, je dis que c'est une honte.
Aux morts... Français ou Allemands...
Je lirai simplement un Hymne; celui de Victor HUGO dans "Les chants du crépuscule".
Juste ces premiers vers :
"Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie.
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau.
Toute gloire près d'eux passe et tombe éphémère ;
Et, comme ferait une mère,
La voix d'un peuple entier les berce en leur tombeau !"
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie.
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau.
Toute gloire près d'eux passe et tombe éphémère ;
Et, comme ferait une mère,
La voix d'un peuple entier les berce en leur tombeau !"
Je vous laisse apprécier, et la course à pied, et les tambours de Nièvre, comparés à cette voix.
A tous ceux des miens qui sont allés là-bas, à ceux qui n'en sont jamais revenus, parents et alliés,
je demande pardon.
Didier CODANI
vendredi 3 juin 2016
Lorsqu'on ne peut pas entrer par la porte
Lu ce jour (page 88) après avoir acheté le livre "Informer n'est pas un délit" auquel Hélène CONSTANTY a contribué, au Festival du livre de Nice où elle est présente sur un des stands.
C'est un grand classique de l'investigation, un genre dans lequel elle
travaille avec assez de sérieux pour pouvoir publier sans se ruiner en
procédures ensuite.
Un auteur à voir, entre autres, dans un festival qui s'annonce
nonobstant la pluie comme aussi brillant - sinon plus - que l'an
dernier.
Elle y côtoie notamment les frères REYNAUD, dont l'un d'eux (Jean-Marie) fut mon professeur de Droit Administratif, et Doyen de la Faculté de Droit de Nice quand j'y étudiais au début des années 1980.
Une rencontre plus de trente ans après, qui me permet de saluer un maître autant qu'un auteur.
Nombre de ses grands principes du droit sont restés les miens, tant il les enseignait bien.
On y trouve également Patrick MOTTARD, et un peu plus loin... Eric CIOTTI, le Président du Département des Alpes Maritimes, ou encore l'ancien Ministre et ancien Président du Conseil Constitutionnel Jean-Louis DEBRE, tous venus dédicacer leurs œuvres.
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