dimanche 31 juillet 2016

Le meilleur moyen de se défendre contre eux

Proposé par une amie après l'attentat du 14 juillet 2016 Promenade des Anglais à Nice.
A méditer en revoyant les photos des lieux.

samedi 23 juillet 2016

lundi 18 juillet 2016

Attentat de Nice : Une minute de silence. Pas que. Plus que...

Comme plus de 40.000 personnes, 42.000 d'après la Ville de Nice, j'étais présent pour la minute de silence qui a eu lieu devant le monument célébrant le centenaire du rattachement de Nice à la France.


Moment amer, ce 18 juillet 2016, dès le début du rassemblement. Moment fort.
Avec les Gendarmes, les Policiers, les Pompiers, les Secouristes et quelques Militaires présents, en attendant le début de la cérémonie les commentaires étaient simples, clairs et nets.

Je ne les répèterai pas.
Ce qu'on vous dit parce que l'on vous fait confiance, n'a pas à figurer sur un blog.
J'écrirai juste que la colère était prévisible, tout comme l'on sentait déjà que ceux que l'on nomme "les corps constitués", ceux qui sont en tenue, avaient la faveur - pour ne pas dire l'amour - du public.

Ce n'est pas eux que le public a sifflés, hués; pas à eux que l'on a crié "démission" ou même "assassins". Et je met un S à "assassins".
Car ce n'est pas que Monsieur Manuel VALLS, qui a fait les frais de cette colère populaire.
Pas que.

Une colère rentrée, silencieuse, froide, le temps de la minute de silence.
Le respect pour les victimes et leurs familles, il était là.



Et puis... il y a eu la fin de cette première phase de commémoration, ce déplacement du monument du centenaire vers le kiosque à musique du Jardin Albert 1er.
C'est là que les huées ont repris, avec force; c'est là que les barrières ont commencé à bouger.
Je ne crois pas que ces cris de colère étaient destinés à un seul homme, fut-il Premier Ministre.
Pas que.

Il faut juste espérer que les hommes et femmes qui en avaient leur part -méritée ou non - l'ont compris; parce que pour entendre là il n'y a aucun doute, quand des milliers de personnes crient leur colère cela s'entend très bien. Il faut aussi savoir écouter. Un ou deux au moins l'ont fait.

Et puis... "Cedant arma togae" , à la suite des élus et des "hautes personnalités", sont venus des militaires, des secouristes, des gendarmes, des policiers, des sapeurs-pompiers...
Un instant de silence.
Une vague de chaleur qui est arrivée ensuite d'un coup, en forme de "hourra".
Une acclamation immense de milliers de voix qui a frappé au cœur tous ceux qui se dévouent dans l'ombre pour leurs concitoyens, avec une pluie d'applaudissements sous ce soleil d'été.

Oui, les secouristes, les pompiers, ont reçu en un instant la récompense de leurs nuits d'efforts, et ils n'ont pas été les seuls. Il y a eu plus que des pompiers ou des secouristes qui là, d'un coup, ont été plus distingués par la Nation, le peuple assemblé, que s'ils étaient dans une cour d'honneur.
Plus que.

Un contraste éblouissant entre la première partie du cortège qui s'est faite huer, et "la queue de la comète" qui se fait applaudir.
Il y a eu d'autres cris, que l'on aurait qualifiés de séditieux il y a plus de cinquante ans, plus que de colère je crois, qu'il a fallu apaiser, du mieux possible.
Plus que.

Passant devant cette foule en cet instant, avec cette ferveur qui venait de remplacer le mépris, je me rappelle cette petite phrase finale de Jean LARTEGUY dans "Les Centurions":
"Que Rome prenne garde à la colère des légions".

Il serait bon pour la France que cette Rome mythique qu'évoquait LARTEGUY en 1962 soit de nos jours quelque part dans un camp d'Afrique ou au Moyen-Orient, et pas dans un palais Parisien.

Le peuple Français est endurant, tolérant, chaleureux, mais ses qualités ont des limites.
Face au fanatisme, mais aussi à l'arrogance et aux demi-mesures, l'histoire nous enseigne, dès le XVIIIe siècle, qu'aucune garde prétorienne n'a jamais su longtemps résister à son courroux.

C'était une minute de silence.
Bien bruyante, ma foi.
Mais riche d'enseignements pour qui a des yeux et des oreilles.
Didier CODANI


samedi 9 juillet 2016

Pour avoir de l'instruction...

Napoléon HILL est une référence. Pas que pour un ancien Maire de Nice.
Une de ces grandes références du développement personnel et du management au XXe siècle, comme Dale CARNEGIE ou Peter DRUCKER.
C'est incontournable.

Je vous souhaite de prendre le temps de lire au moins une fois "Réfléchissez et devenez riche".
Même si vous ne devenez pas riche en numéraire, vous serez certainement plus riche dans votre ouverture d'esprit après l'avoir lu.

Cet homme était très fort.
Sa vie est passée. Ses écrits restent.
Profitez-en si vous pouvez.

dimanche 3 juillet 2016

La France ne peut pas héberger toute la misère du monde

Michel ROCARD est mort ce deux juillet 2016.
C'est l'une de ses phrases les plus célèbres, même si beaucoup disent qu'elle est "sortie de son contexte" un peu facilement. 
L'auteur lui-même la prononcera au moins trois fois publiquement.

Pour les puristes je vous ai ménagé un lien direct avec les archives vidéo de l'INA .
Comme ça, personne ne pourra dire que j'invente.

Ce n'est pas un hommage posthume (bien qu'il en mérite un) que je rends à Michel ROCARD.
La formule est belle, certes, mais il est aussi l'inventeur du RMI dont nous attendons encore de savoir à quoi servait exactement le "I", si ce n'est pour dire:  
"Il y a des sous ici" à toute la planète Terre.
Sans oublier la CSG pour financer le tout.

L'histoire jugera, maintenant, et nous dira si le RMI et la CSG ont été une richesse pour la France ou une source ininterrompue d'affaiblissement, par redistribution de sa richesse à des arrivants aussi nombreux que réguliers, avec ou sans papiers.

Paix à ses cendres.  
Je ne parle pas de la France, mais de Michel ROCARD, vous l'aviez compris.