dimanche 29 novembre 2015

Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites

Citation apocryphe attribuée à Voltaire, alors qu'elle est probablement inspirée de Claude-Hadrien HELVETIUS (qui n'était pas Suisse), contemporain (1715 - 1771) et assez proche de Voltaire.

Elle m'a inspiré pour un petit article que je publie ce jour sur mon blog Médiapart:
En le lisant vous comprendrez mieux.

jeudi 19 novembre 2015

La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve

Trouvée en début d'après-midi... dans une papillote de chocolat, avec le café.
Comme quoi un bon Beaujolais peut mener à de très belles choses.

Le Beaujolais du Curé de l'Ariane confirme sa joie de vivre

Le Beaujolais 2015 ce 19 novembre :
Futile ? Non. Militant ? Non plus.
Aimable et déterminé.

Aimable par la qualité des convives, leur bonne humeur, leur bon appétit au "Bistrot du Curé".
Déterminé par la conscience d'inscrire ce modeste rendez-vous gastronomique dans la défense de nos valeurs communes, de notre patrimoine culturel. Pour dire aussi que nous voulons continuer à vivre ensemble sans rien craindre de nos semblables. Ici comme ailleurs; chez nous, en France.

Dans la même salle tant et tant de gens différents, qui vivent et font vivre ce quartier de l'Ariane que l'on dit "défavorisé" ou "sensible" le plus souvent.
Des fonctionnaires, des agents de service public, mais aussi des habitants, des membres d'association.
Impossible de tous les nommer... Et ce n'est pas le but.

Une mention particulière pour l'association Épilogue, récemment et cruellement endeuillée, qui  nous a fait l'amitié d'envoyer une petite délégation.
Le Curé de l'Ariane aussi, notre Père Patrick, qui était là; quitte à renvoyer d'autres obligations.
Sa présence était certainement tout autant sociétale que pastorale, et toujours très appréciée.

La Police qui est passée. Pas facile de passer voir, surtout quant on est en ce moment occupé à 100% et que l'on pourrait éluder ou esquiver à juste raison. Mais ils sont venus pour le café. Nous avons terminé les chocolats et les pâtes de fruit ensemble. Ils ne sont pas là que pour les crapules, ils sont là aussi - et surtout - pour les braves gens. Même si ce n'était qu'un instant, ils ont pris ce moment-là.

Une grande et belle édition de ce "Beaujolais du Curé", qui sera mis en ligne rapidement sur la page http://www.codani.info/Beaujolais.html comme les précédentes années, avec un peu plus de détails et de jolies photos.  
Merci à tous ceux qui l'ont vécu avec nous, à tous ceux qui nous soutiennent.

mardi 17 novembre 2015

Beaujolais du Curé jeudi 19 novembre 2015 au Bistrot du Curé

Jeudi 19 novembre 2015, comme nous le faisons depuis plus de cinq ans, le Curé de l'Ariane, Hugo et moi, nous organisons "le Beaujolais du Curé".
Compte tenu des événements, cette sympathique manifestation sera une manifestation privée et nous veillerons à ne pas déborder sur la voie publique.

Le deuil national de trois jours concernant les 130 victimes des attentats de Paris sera terminé.
Il restera néanmoins bien présent dans nos esprits.
Toute mort prématurée est une profonde injustice.
Quant elle est naturelle on s'en plaint à Dieu, quand ce sont des hommes qui en sont la cause on doit s'en souvenir. Dans les deux cas, honneur à nos défunts.
C'est à la mémoire des morts, à la santé des vivants, au rétablissement des blessés que nous boirons.

Ce sera une fête et pas un requiem; mais nous n'oublions pas notre pays, ses valeurs, sa jeunesse, notre mode de vie.
Renoncer à cet instant de partage, ce serait donner raison à de lâches assassins, à de méprisables tueurs.
Nous ne nous laisserons pas impressionner par l'horreur.
Nous restons debout et ouverts au monde.

Ce Beaujolais est une part de notre liberté et du rayonnement de notre pays dans le monde.
Alors nous le boirons.
Quand le vin est tiré, il faut le boire. Cela se sait depuis les noces de Cana...

Ce sera jeudi midi, et tous les invités sont bien prévenus.
Ce message n'est là que pour leur dire de ne pas oublier.

Bien cordialement,
Didier CODANI

samedi 14 novembre 2015

Commentaire à froid sur le blog CONOPS de Laurent TOUCHARD

Ce commentaire n'engage que moi, et bien pour le comprendre il convient de lire au préalable l'analyse complète faite par Monsieur

Terrorisme : COMPRENDRE L'OPERATION JIHADISTE A PARIS






"La France, comme d'autres états véritables et avec eux, fait face à un groupement théocratique qui affiche comme ambition l'instauration d'un "Califat" mondial.

Leur fondement théologique est une perversion de l'Islam.
Usant de cette perversion qui leur permet de ne tenir aucun compte des autorités religieuses Musulmanes qui leur sont opposées, tout en ralliant les plus fragiles des fidèles à leur groupement, ces gens mènent un combat qui peut être infini temporellement puisqu'il ne pourrait prendre fin qu'avec la conversion (fantasmée) de toute l'humanité à leur version pervertie de la religion qu'ils invoquent.

Parfois conventionnelle, parfois asymétrique, et bien évidemment théologique, la lutte contre un tel groupement suppose l'emploi de toutes les ressources sécuritaires de nos véritables états, et surtout l'adhésion de tous les citoyens.
Chacun, avec ou sans armes, a un rôle à jouer pour contrer une telle menace.

La République, quand elle est vraie et qu'elle respecte les principes de liberté, d'égalité et de fraternité, est probablement la structure politique la plus adaptée pour combattre ce groupement de théocrates.

Ne pas opposer les citoyens suivant leurs convictions religieuses, apporter un soutien sans faille de chacun à nos forces de défense et de sécurité, au plus modeste niveau de notre société, sont les armes de résistance et de résilience massive les plus particulièrement adaptées et efficaces à terme.
Plus, sans doute que quelques GBU-24 Paveway III larguées sur le Moyen-Orient, mais sans exclure cette composante non plus.

Pensons à tous ceux de ces terroristes qui sont pressés de rejoindre leur Dieu...
Un peu d'avance sur l'agenda leur évitera les frais du déplacement jusque chez nous.
Il cherchent la lumière, ne soyons pas mesquins.
Donnons leur chaleur et lumière en même temps.


En attendant, n'oublions pas nos morts et nos blessés. Aidons-les, moralement et matériellement.
La fraternité, ça commence là. Chez nous et entre nous."


Didier CODANI 

Etat d'urgence en France



Plutôt que de faire de  fines analyses stériles à chaud, je préfère dire ma compassion aux victimes du 13 novembre, et mon soutien aux autorités légitimes de la République Française.

En guise de citation, voici le texte (tiré du Journal Officiel) des 14 articles du titre 1er de la Loi n° 55-385 du 3 avril 1955 concernant l'état d'urgence en France, dans sa version consolidée au 14 novembre 2015 :

L'Assemblée nationale et le Conseil de la République ont délibéré,
L'Assemblée nationale a adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
    TITRE Ier
    Article 1
        Modifié par LOI n°2011-525 du 17 mai 2011 - art. 176 (V)
    L'état d'urgence peut être déclaré sur tout ou partie du territoire métropolitain, des départements d'outre-mer, des collectivités d'outre-mer régies par l'article 74 de la Constitution et en Nouvelle-Calédonie, soit en cas de péril imminent résultant d'atteintes graves à l'ordre public, soit en cas d'événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique.
    Article 2
        Modifié par Ordonnance 60-372 1960-04-15 art. 1 JORF 17 avril 1960
    L'état d'urgence est déclaré par décret en Conseil des ministres. Ce décret détermine la ou les circonscriptions territoriales à l'intérieur desquelles il entre en vigueur.
    Dans la limite de ces circonscriptions, les zones où l'état d'urgence recevra application seront fixées par décret.
    La prorogation de l'état d'urgence au-delà de douze jours ne peut être autorisée que par la loi.
    Article 3
        Modifié par Ordonnance 60-372 1960-04-15 art. 1 JORF 17 avril 1960
    La loi autorisant la prorogation au-delà de douze jours de l'état d'urgence fixe sa durée définitive.
    Article 4
        Modifié par Ordonnance 60-372 1960-04-15 art. 1 JORF 17 avril 1960
    La loi portant prorogation de l'état d'urgence est caduque à l'issue d'un délai de quinze jours francs suivant la date de démission du Gouvernement ou de dissolution de l'Assemblée nationale.
    Article 5
    La déclaration de l'état d'urgence donne pouvoir au préfet dont le département se trouve en tout ou partie compris dans une circonscription prévue à l'article 2 :
    1° D'interdire la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et aux heures fixés par arrêté ;
    2° D'instituer, par arrêté, des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé ;
    3° D'interdire le séjour dans tout ou partie du département à toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l'action des pouvoirs publics.
    Article 6
        Modifié par LOI n°2011-525 du 17 mai 2011 - art. 176 (V)
    Le ministre de l'intérieur dans tous les cas peut prononcer l'assignation à résidence dans une circonscription territoriale ou une localité déterminée de toute personne résidant dans la zone fixée par le décret visé à l'article 2 dont l'activité s'avère dangereuse pour la sécurité et l'ordre publics des circonscriptions territoriales visées audit article.
    L'assignation à résidence doit permettre à ceux qui en sont l'objet de résider dans une agglomération ou à proximité immédiate d'une agglomération.
    En aucun cas, l'assignation à résidence ne pourra avoir pour effet la création de camps où seraient détenues les personnes visées à l'alinéa précédent.
    L'autorité administrative devra prendre toutes dispositions pour assurer la subsistance des personnes astreintes à résidence ainsi que celle de leur famille.
    Article 7
        Modifié par LOI n°2013-403 du 17 mai 2013 - art. 1 (V)
    Toute personne ayant fait l'objet d'une des mesures prises en application de l'article 5 (3°), ou de l'article 6 peut demander le retrait de cette mesure. Sa demande est soumise à une commission consultative comprenant des délégués du conseil départemental désignés par ce dernier.
    La composition, le mode de désignation et les conditions de fonctionnement de la commission seront fixés par un décret en Conseil d'Etat.
    Les mêmes personnes peuvent former un recours pour excès de pouvoir contre la décision visée à l'alinéa 1er ci-dessus devant le tribunal administratif compétent. Celui-ci devra statuer dans le mois du recours. En cas d'appel, la décision du Conseil d'Etat devra, intervenir dans les trois mois de l'appel.
    Faute par les juridictions ci-dessus d'avoir statué dans les délais fixés par l'alinéa précédent, les mesures prises en application de l'article 5 (3°) ou de l'article 6 cesseront de recevoir exécution.
    Article 8
        Modifié par LOI n°2011-525 du 17 mai 2011 - art. 176 (V)
    Le ministre de l'intérieur, pour l'ensemble du territoire où est institué l'état d'urgence, et le préfet, dans le département, peuvent ordonner la fermeture provisoire des salles de spectacles, débits de boissons et lieux de réunion de toute nature dans les zones déterminées par le décret prévu à l'article 2.
    Peuvent être également interdites, à titre général ou particulier, les réunions de nature à provoquer ou à entretenir le désordre.
    Article 9
    Les autorités désignées à l'article 6 peuvent ordonner la remise des armes de première, quatrième et cinquième catégories définies par le décret du 18 avril 1939.
    Les armes de la cinquième catégorie remises en vertu des dispositions qui précèdent donneront lieu à récépissé. Toutes dispositions seront prises pour qu'elles soient rendues à leur propriétaire en l'état où elles étaient lors de leur dépôt.
    Article 10
    La déclaration de l'état d'urgence s'ajoute aux cas visés à l'article 1er de la loi du 11 juillet 1938 sur l'organisation générale de la nation en temps de guerre pour la mise à exécution de tout ou partie des dispositions de ladite loi en vue de pourvoir aux besoins résultant de circonstances prévues à l'article 1er.
    Article 11
        Modifié par Ordonnance 60-372 1960-04-15 art. 1 JORF 17 avril 1960
    Le décret déclarant ou la loi prorogeant l'état d'urgence peuvent, par une disposition expresse :
    1° Conférer aux autorités administratives visées à l'article 8 le pouvoir d'ordonner des perquisitions à domicile de jour et de nuit ;
    2° Habiliter les mêmes autorités à prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature ainsi que celui des émissions radiophoniques, des projections ciné-matographiques et des représentations théâtrales.
    Les dispositions du paragraphe 1° du présent article ne sont applicables que dans les zones fixées par le décret prévu à l'article 2 ci-dessus.
    Article 12
        Modifié par Loi 55-1080 1955-08-07 art. 1 JORF 14 août 1955
        Modifié par Loi n°2000-516 du 15 juin 2000 - art. 83 JORF 16 juin 2000
    Lorsque l'état d'urgence est institué, dans tout ou partie d'un département, un décret pris sur le rapport du garde des sceaux, ministre de la justice, et du ministre de la défense nationale peut autoriser la juridiction militaire à se saisir de crimes, ainsi que des délits qui leur sont connexes, relevant de la cour d'assises de ce département.
    La juridiction de droit commun reste saisie tant que l'autorité militaire ne revendique pas la poursuite et, dans tous les cas, jusqu'à l'ordonnance prévue à l'article 133 du code d'instruction criminelle (1). Si, postérieurement à cette ordonnance, l'autorité militaire compétente pour saisir la juridiction militaire revendique cette poursuite, la procédure se trouve, nonobstant les dispositions de l'article 24, dernier alinéa, du code de justice militaire, portée de plein droit devant la chambre des mises en accusation prévue par l'article 68 du code de la justice militaire, lorsque la chambre de l'instruction saisie n'a pas encore rendu son arrêt, soi t devant la juridiction militaire compétente ratione loci lorsqu'un arrêt de renvoi a été rendu. Dans ce dernier cas, les dispositions de l'alinéa ci-après sont applicables, et il n'y a pas lieu pour la Cour de cassation de statuer avant le jugement sur les pourvois qui ont pu être formés contre cet arrêté. Le tribunal militaire est constitué et statue, dans les conditions fixées aux deux derniers alinéas de l'article 10 du code de la justice militaire.
    Lorsque le décret prévu à l'alinéa du présent article est intervenu, dans les circonscriptions judiciaires précisées audit décret et pour toutes les procédures déférées à la juridiction militaire, il ne pourra être exercé aucune voie de recours contre les décisions des juridictions d'instruction, y compris l'arrêt de renvoi, à l'exception de l'opposition contre les ordonnances statuant sur une demande de mise en liberté provisoire devant la chambre des mises en accusation, qui statuera dans la quinzaine. Une nouvelle opposition ne pourra être élevée que contre une ordonnance rendue plus de deux mois après une précédente décision de rejet de la chambre des mises en accusation.
    Les pourvois en cassation contre les décisions des juridictions d'instruction ne peuvent être formés qu'après jugement statuant au fond et, s'il y a lieu, en même temps que le pourvoi élevé contre celui-ci. Ils sont portés devant un tribunal militaire de cassation établi par décret en se conformant aux articles 126 à 132 du code de justice militaire et statuant dans les conditions de forme et de fond prévues aux articles 133 à 155 dudit code.
    Aucune voie de recours, même en cassation, ne pourra également être exercée contre les décisions des juridictions d'instruction de droit commun statuant sur des faits prévus audit décret à l'exclusion de l'appel devant la chambre des mises en accusation.
    NOTA :
    Voir article 181 du Code de procédure pénale.
    Article 13
    Les infractions aux dispositions des articles 5, 6, 8, 9 et 11 (2°) seront punies d'un emprisonnement de huit jours à deux mois et d'une amende de 11 euros à 3 750 euros ou de l'une de ces deux peines seulement. L'exécution d'office, par l'autorité administrative, des mesures prescrites peut être assurée nonobstant l'existence de ces dispositions pénales.
    Article 14
    Les mesures prises en application de la présente loi cessent d'avoir effet en même temps que prend fin l'état d'urgence.
    Toutefois, après la levée de l'état d'urgence les tribunaux militaires continuent de connaître des crimes et délits dont la poursuite leur avait été déférée.

vendredi 13 novembre 2015

La plupart

C'était déjà, je crois, cité dans l'Encyclopédie de DIDEROT.
Au XXIe siècle, nous n'en finissons pas de constater cette vérité héritée de Monsieur le Maréchal de Saxe.

mercredi 11 novembre 2015

Les roses blanches de Frédérico GARCIA LORCA sont dans sa Chanson d'automne

Ce texte a été dit et redit aux obsèques de Marie Ange MULA 

Une des personnes présentes ce soir m'a dit qu'il serait bon de l'avoir en entier.
Je ne l'avais pas sur moi, mais je savais où le trouver...
Les livres sont là pour cela:
Poésies 1, Chanson d'automne (ne pas confondre avec celle de Paul VERLAINE).

Ce n'est pas "une petite citation", c'est juste un beau poème.
Pour celles et ceux qui le méritent. Dans le respect d'une belle mémoire.
Avec, au final, deux très belles questions.
Chacun y répondra suivant son cœur.

Aujourd'hui tremble en mon cœur
Un vague frisson d'étoiles
Mais mon sentier s'évanouit
Dans l'épaisseur du brouillard.
Le jour m'a brisé les ailes,
La douleur et le regret
Ont baigné les souvenirs
A la source de l'idée.

Toutes les roses sont blanches
Aussi blanches que ma peine ;
Il n'y a que les roses blanches
Car il a neigé sur elles
Et l'arc-en-ciel s'est éteint.

Il neige aussi sur nos âmes.
La neige de l'âme a ses
Flocons de baisers, d'images
Qui s'enfouissent dans l'ombre
Ou le jour de la pensée.

La neige des roses glisse,
Celle de l'âme demeure,
Et la griffe des années
La transforme en un linceul.

Fondra-t-elle, cette neige,
Quand la mort viendra nous prendre ?

Connaîtrons-nous d'autres neiges,
D'autres roses plus parfaites ?

Frédérico GARCIA LORCA

vendredi 6 novembre 2015

Le bien donné et reçu n'a pas été inutile

J'ai appris ce matin la mort inattendue, à 48 ans, d'une Dame que j'estimais.
Une éducatrice.
Une Dame qui avait voué sa vie à élever vers la culture ceux qui ont le moins de chance d'y accéder.
Dans nos cités, nos HLM, dans la grisaille du futur simple.

Ma première pensée est pour ceux qui l'entouraient, famille et amis, et les "sincères condoléances" semblent presque décalées pour une personne si pleine de vie, communicante et pédagogue, dévouée aux plus humbles jusqu'au bout.

Elle se confondait pour moi à ce que j'avais écrit il y a quelques mois, au festival du livre de Nice, concernant l'action de l'association Épilogue dont elle était Directrice adjointe:
"pour trouver des financements, pour pouvoir continuer des actions, pour ne pas "lâcher" les petits.

Ceux ou celles qui ont tant besoin de la lumière des livres pour ensoleiller le quotidien de nos barres d'immeubles, faire face aux rêves détruits par les "incivilités" avec des univers merveilleux, et pouvoir préparer leur avenir avec de vraies connaissances.


Avoir une vraie chance à l'école, au collège, au lycée, quand bien des familles considèrent (surtout pour les filles) que "Ça ira, on en sait assez" quand on sait tout juste lire..."


Rien à dire de plus, si ce n'est à quel point ce deuil me frappe.

Juste pour confirmer que je viendrai demain à 16 heures, au dernier rendez-vous de sa belle et trop courte vie, pour le dernier hommage, en l'Eglise Saint Jean Cassien, au Tignet.

Marie Ange MULA. 48 ans...